Il semblerait que la télé nous inspire. Et pourtant, nous la regardons au compte-gouttes. Des gouttes de sports, des gouttes de JT, et des gouttes de télé-réalité. Mais pas n'importe laquelle des télé-réalités. On aime la télé-réalité bien construite, celle qui pose un regard bienveillant et respectueux sur les candidats. Celle qui se regarde aussi bien réunis en famille que juste entre enfants (parfois il se peut que les parents décident d'aller diner avec leurs copains ou de se faire un ciné en amoureux), et pendant laquelle personne ne s'ennuie et où tout le monde peut y aller de son petit commentaire ;-)
L'an dernier on découvrait "Danse avec les Stars" qui nous plongeait dans l'univers de la danse, nous faisant découvrir les nombreuses techniques de danse jusqu'ici inconnu pour nous, ainsi que le travail, l'effort et la rigueur qu'impose cette discipline. Et puis il y a eu "The Voice", où Kanu s'est rêvée chanteuse, et aussi fille de chanteur (on ne pourra pas dire qu'Olivier n'aura pas été encouragé par sa fille pour s'inscrire !!!). Cet été, c'est "Qui sera le plus grand patissier" qui nous a poussé à transformer la cuisine de la maison rose en atelier de patisserie. Et puis il y a Master chef, junior ou adulte, dans les deux cas véritable source d'inspiration.
Voilà pourquoi samedi matin, les yeux encore plein de sommeil Kanu est descendue chercher le gros livre de cuisine, puis à nouveau sous sa couette a braillé "c'est quoi des pleurottes ?"... évocation suffisante pour séduire Olivier, que nous avons vu revenir de la boulangerie avec dans une main le pain frais du petit déjeuner et dans l'autre une jolie barquette de pleurottes ;-)
Alors telle la master chef qui sommeille en elle, Kanu a enfilé son tablier de chef, coincé un torchon dans la ceinture (comme papa m'a montré maman : "c'est super pratique à chaque fois que tu veux t'essuyer las mains" !!!..."ok chérie, ok je note" !!!) et ouvert son livre à la page "Poulet aux pleurottes".
"Je fais tout toute seule" aura été le premier mot d'ordre... quelques minutes plus tard, les garçons étaient au rugby et la totalité de la maison embaumait l'ail... dans l'heure qui suivait l'atelier cuisine était rangé, le poulet recouvert d'une couche de pleurottes ail échalottes et herbe de provence prêt à être enfourné, le reste des pleurottes devant être poellées quelques minutes avant de servir le poulet.
A 14 heures nous étions tous à table, l'intervention paternelle s'est limitée à la découpe du poulet, le service a été assuré par la chef en personne et tous nous nous sommes régalés, mais vraiment régalés ;-)
Miam ! la recette se partage ? La mienne aussi est toujours partante pour m'aider en cuisine, du haut de ses 7 ans, elle était plutot fière d'avoir pelé des pommes de terre et fait des tortillons avec un outil magique :-)
Rédigé par : marieno | 21 octobre 2013 à 20:19
Depuis que nous sommes en vacances, nous avons une VRAIE cuisine !!! C'est le monde à l'envers. Et nous profitons pleinement de l'infrastructure !
Un poulet aux pleurotes, excellent ! Bravo à ta fille, et elle a raison pour le torchon dans la ceinture !
Rédigé par : Alphonsine | 22 octobre 2013 à 09:41
Bravo Kanu!Ca a l"air délicieux cette recette!
j'espère que mes filles attraperont ce virus aussi, pas de moi malheureusement:)
Rédigé par : Sophie | 22 octobre 2013 à 11:57
la première fois que j'ai cuisiné du salé, c'était un poulet dans un style basquaise... souvenirs-souvenirs!!! c'est trop chouette de l'encourager!
Rédigé par : édith | 22 octobre 2013 à 18:01