Les éléments naturels n'étaient plus déchainés. Le ciel hésitait entre nuages et éclaircies, pour nous aucune hésitation. Un peu comme un rite, après s'être encore une fois régalés de tartines de croquise beurrées nous avons enfilé bottes et blousons, attrapé le ballon de rugby et le dernier "tee" conçu et réalisé par l'équipe de choc, j'ai nommé Oscar, Jules et Olivier. Et en route pour la plage, la digue, le "Bain des mots" et ses délicieux cafés.
Plein, complet, full... pas une petite table de libre "Au bain des mots" ce dimanche matin mais une douceur automnale qui nous autorisait à nous asseoir sur la digue, à regarder la mer, les mouettes, les enfants faire des drops et des passes, et à boire notre café dehors, conscients d'être "heureux d'être contents" (expression "Olivienne", pour laquelle les droits d'auteurs sont gratuits !!).
Mais les rebords de digue froids pour les fesses, cumulé aux demandes pressantes du genre "papa tu viens jouer !", auront suffit à attirer Olivier sur le sable. Une aubaine en quelque sorte pour montrer, que lui aussi, sait faire des drops, que lui aussi sait faire des passes.
Mais le sable avec les enfants peut parfois s'avérer dangereux pour l'homme d'âge mûr...
Quand la fille de l'homme s'applique, les mains par terre et les pieds en l'air à faire des roues et que l'homme se penche (pour attraper le ballon ) à 22 centimètres des pieds de l'enfant, le talon (botté) vient terminer son envolé dans la machoire de l'homme avant de retomber gauchement et brutalement sur le sable !! Et voilà l'homme, pas à terre, mais bien sonné ;-)
L'homme étant un homme il se redresse rapidement fait 12 mètres, se penche à nouveau pour attraper le ballon (l'homme aime être en possession du ballon !!!) sauf que l'enfant Jules s'apprêtait à attraper le ballon (l'enfant garçon aime lui aussi être en possession du ballon !!!) plus vif que son père il se penche, réussit à attraper le ballon, se relève (à fond les ballons, c'est le cas de le dire !) et boum, énorme coup de boule dans le front paternel ;-)
Il aura fallu moins de 3 minutes à Kanumera et Jules pour réexpédier leur père, crouté du menton et bobiché du front, sur le rebord froid (pour les fesses !) de la digue ;-)
Ne me dis pas que ça t'as fait rire surtout!
Rédigé par : maison_rouge | 30 octobre 2012 à 15:58
et toi pdt ce temps tu restes sérieuse et dévouée??,
Rédigé par : jeanneandmoon | 30 octobre 2012 à 16:30
C'est sportif vos journées en famille !
Rédigé par : Sylvie | 30 octobre 2012 à 22:26
L'amour vache!
Rédigé par : rosaannoma | 31 octobre 2012 à 08:59